A chaque saison, ses recettes. C’est un fait, en été, on n’a pas envie de manger la même chose qu’en plein cœur de l’hiver. Si le printemps éveille notre appétit de jeunes pousses et de légumes primeur, en été, on craque pour le grillé et le cru. L’automne nous mène dans les sous-bois cueillir des champignons, et dans les potagers prélever quelques belles courges orangées. L’hiver appelle la nostalgie des soupes et des plats d’antan, revus et allégés.
Si en toute saison tout peut désormais arriver du bout du monde par avion, en notre for intérieur nous sentons d’instinct l’envie de manger des produits de saison. Et c’est heureux : chacun d’eux possède des richesses qui en font un rendez-vous attendu par nos papilles. L’uniformisation des approvisionnements de masse n’a pas gommé ce plaisir en nous. Celui du goût des saisons.
La volonté de révéler le goût originel des produits, d’en exalter les saveurs et de donner du bonheur à mes clients.
Le goût des saisons n’est pas se priver de choix. Que vaut le caprice dénué de fantaisie des fraises en hiver face à un dessert de saison préparé avec des produits frais du moment? Il faut de l’imagination pour sortir de la routine, les variations sont infinies. L’art de cuisiner est pour moi l’art de surprendre en toute saison.
Nos marchés sont le lieu où les producteurs locaux font étalage de nombreuses variétés de produits difficiles à trouver ailleurs. Tandis qu’à la périphérie des agglomérations la grande distribution s’efforce de nous proposer les mêmes produits toute l’année, nos centres-villes regorgent chaque semaine de trésors du moment, capables de nous surprendre. Prenons-en le chemin.
L’importance de bien manger au quotidien, l’exigence, le respect de la nature et des hommes.
La taup’écologik à Mousteru (légumes bio)
Marc Audigou (boucherie)
Ty Perinne (fromager sur tous les marchés)
Pain de chez Faye (Lannion)
Homard à la petite criée à Perros (bateau le Beluga)
Marie Paule Gouriou (poissonnier à Ploubazlanec)
Épices et tout (sur les marchés)